Pourchassé
par deux hommes, Novak court dans une ville qui semble déserte. Il a sur lui
son brightphone et Scarlett, l’intelligence artificielle qui y est associée.
Novak est
dépendant de Scarlett sans en être conscient. S’il sait qu’elle n’est qu’une
IA, il s’est habitué à elle au point de lui affecter une personnalité. Mais le
jour où il court un danger, Scarlett montre ses limites.
Cette
nouvelle raconte en une poignée de pages la dépendance à la technologie – en
l’occurrence d’un adolescent mais cela vaut pour tous ceux qui ne peuvent plus
vivre sans leur « joujou », la façon dont elle s’est intégrée au
quotidien, parfois insidieusement, envahissant pourtant jusqu’à l’intimité.
Si cet
univers n’est pas le mien (aussi bien en termes d’âge que d’habitudes de vie),
j’ai grandement apprécié la fin très bien tournée, subtile et sensible.