Attachement féroce – Vivian Gornick
(Fierce Attachments, 1987)
Payot & Risvage, 2017,222 pages
Traduction de Laetitia Devaux
(Fierce Attachments, 1987)
Payot & Risvage, 2017,222 pages
Traduction de Laetitia Devaux
Une mère, une fille. Elles s’aiment profondément. Se haïssent éperdument. Impossible de vivre ensemble, impossible de se séparer pourtant. Elles arpentent New York et leur vie, avec une lucidité qui frappe en plein cœur.
Le New York Times a écrit : « C’est l’histoire d’un amour infini, terrible, plein de grâce et de fièvre. Un classique instantané. » Tout est dit.
Récit autobiographique autour du lien à la mère, le texte de Vivian Gornick sait prendre de la hauteur et dépasser cette relation spécifique.
En vérité, je ne m’attendais pas à être autant séduite. J’ai accroché dès les premières pages et si le livre avait été plus léger, je l’aurais dévoré d’une traite.
La première partie, dédiée à la mère, a quelque chose de fascinant quand la seconde, relative à la vie adulte de l’autrice, sa vie sentimentale et toujours – forcément – sa mère est plus introspective. J’ai pensé, dans ce second mouvement, au personnage de Brian Morton, Florence Gordon, surtout quant aux réflexions sur les féministes.
L’autrice ne sur-analyse pas ; c’est vraiment très lisible et passionnant ; ses réflexions sont toujours fines, jamais pesantes, drôles aussi parfois. J'ai eu un coup de cœur pour cette femme.
C’est un livre (au titre parfait) qui m’a essorée par la densité de la relation mère-fille et la qualité de la réflexion ; un livre que j’ai lu par hasard mais qui laissera une trace et que je relirai en jour.