Des dieux sans pitié – Christos Tsiolkas
(Merciless Gods, 2014)
Belfond, 2017, 288 pages
Traduction de Jean-Luc Piningre
(Merciless Gods, 2014)
Belfond, 2017, 288 pages
Traduction de Jean-Luc Piningre
Ces quinze nouvelles noires mettent en scène des personnages ordinaires frappés de plein fouet par le monde environnant. Haine, racisme, frustration, rejet, difficultés à communiquer, Christos Tsiolkas a le chic pour voir la vie en noir et ses textes sont une sorte d’anti-feel good violent et virulent.
Bien construites, avec des fins subtiles, ces nouvelles témoignent d'une maîtrise narrative qui mérite le détour.
Sur le fond, on pourrait s’interroger sur l’intérêt à se plonger dans des scènes aussi déprimantes mais on y reconnaît vite des situations vécues par soi-même ou d’autres ; c’est plus un patchwork de mauvais moments qu’une expression de mauvaise volonté de la part de l’auteur.
Et de fait, ce recueil est au cœur de la littérature : donner au lecteur à penser et l’aider à vivre.
C’est peut-être la seule chose à en retenir, avec la traduction de qualité (et c’est probablement la première fois que je l’écris pour de la littérature australienne).
Et de fait, ce recueil est au cœur de la littérature : donner au lecteur à penser et l’aider à vivre.
C’est peut-être la seule chose à en retenir, avec la traduction de qualité (et c’est probablement la première fois que je l’écris pour de la littérature australienne).
A lire quand on a le moral !
Ce livre m’a été transmis par l’éditeur.