Le musée du silence - Yoko Ogawa
(VO, 2000)
Actes Sud, 2003, 315 pages
Traduction de Rose-Marie Makino-Fayolle
(VO, 2000)
Actes Sud, 2003, 315 pages
Traduction de Rose-Marie Makino-Fayolle
Dans un lieu retiré, un jeune muséographe a pour mission de créer un musée très particulier pour le compte d’une vieille femme excentrique. En effet, le musée est uniquement composé de pièces ayant été volées à des personnes suite à leur décès.
Si l’on retrouve le style Ogawa dans ce livre, je n’ai pas été convaincue, notamment par sa tentative d’y introduire une intrigue policière.
Là où d’habitude son sens du mystère et du malaise fait mouche, Le musée du Silence se perd dans les détails et finit par manquer de subtilité, de non-dits. J’avais songé, au départ, à un livre proche de L’Annulaire mais, quand ce dernier demeure dans la réserve et fait monter la tension, Le musée du Silence est bavard et reste, en définitive, assez plat pour qui connaît l’œuvre de l’autrice (dans le cas contraire, on peut effectivement se laisser impressionner).
Le roman est loin d’être mauvais et explore des thèmes vraiment intéressants mais, malheureusement, il ne le fait pas de façon concluante, l'autrice n'arrivant pas à maintenir sur la distance l'atmosphère adéquate.