Le musée de la sirène – Cypora
Petitjean-Cerf
Points,
2007, 113 pages
Un soir,
Annabelle vole la petite sirène qui nage dans l'aquarium d'un restaurant
chinois et l'installe dans sa salle de bains.
Ce livre est une
petite merveille, à la fois bouffée d'air pur et expérience étouffante.
Avec une telle
intrigue, on pourrait craindre que l'auteur finisse par s'enliser, ne sachant
comment se sortir de son sujet. Or Cypora Petitjean-Cerf fait preuve d'une
belle maîtrise de son sujet même si elle aurait pu creuser un peu plus. On sent
qu'elle sait où elle va et c'est très agréable.
Quelques
maladresses minimes émaillent ce premier
roman mais c'est bien normal après tout et, de toute façon, le talent de
l'auteur est largement suffisant pour nous entraîner dans cette relation
ambigüe et fascinante entre Annabelle et la sirène. La plume est vive, court
sur le papier pour nous offrir une histoire
fluide dans laquelle il est très agréable de se plonger.
C’est un livre
qu’on lit facilement d’une traite à la fois parce que son épaisseur le permet
et parce qu’il retient l’attention du lecteur qui veut savoir comment tout cela
se termine.