Système – Agnès Michaux
Belfond, 2017, 288 pages
La mère de Marisa et Paul Dumézil a été assassinée quand ils étaient enfants. L’histoire débute avec la mort de leur père et l’annonce de la sortie de prison du meurtrier de leur mère.
Tandis que cette vieille histoire avec laquelle ils s’étaient construits malgré eux resurgit parce que la justice des hommes a atteint sa limite de temps, les enfants d’Éva se demandent ce qu’ils sont devenus. Et que vont-ils devenir à présent que l’assassin de leur mère a payé pour ce crime ? Plusieurs options s’offrent à eux. Tandis que Paul semble prêt à passer à l’acte, Marisa pourrait bien préférer basculer dans la folie.
La présentation ci-dessus m’avait laissé espérer une histoire forte et j’ai y vaguement cru pendant un temps.
Las ! Ce fut peu convaincant au départ et carrément brouillon par la suite. De quoi parle-t-on en définitive ? Mystère.
Le début délaye, n’en finit pas de démarrer. Ensuite, c’est pire et par moments incompréhensible : où veut en venir l’autrice ? Pourquoi un tel méli-mélo ? Ne pouvait-elle pas laisser Rimbaud reposer en paix ? Sans parler des références littéraires qui tombent comme des cheveux dans la soupe.
J’ai fini ma lecture en diagonale, dans le brouillard, déçue et songeant qu’on ne m’y reprendrait plus.
Ce titre m’a été transmis par l’éditeur via NetGalley.